Rivages sacrés en terres Zouloue et Sakalava
Sacrifice...
Le Coup de Grâce Tardera (Julia) Une main ensanglantée sur un pelage; voilà tout ce qu'il y a à dire sur le sacrifice du taureau. Le sang du taureau couvre les doigts de cet homme, pourtant la bête n'est pas morte, son râle de souffrance retentit toujours. Tous accroupis sur l'animal, les hommes le tiennent à terre, on lui tord le cou. Je ne sais pas comment, mais j'ai aperçu, ayant été autorisée dans l'enclos, juste un instant, la main de cet homme sur la cage thoracique du taureau.
Le taureau sur la photo a été torturé. Des sangoma lui ont tiré les pattes, tourné la tête, ils ont sauté dessus et se sont également assis dessus. Dans les croyances zouloues, plus la bête met du temps à mourir, plus la puissance des sangoma est démontrée. La photo représente les derniers instants de vie du taureau.
Après cette bataille éprouvante entre les fidèles du Sangoma et ce taureau, on retrouve les restes, les cornes de l’animal en train de sécher, de blanchir sur le toit. Les cornes représentent leurs puissances face à cet animal. Et c’est cette puissance, qui est, pour eux, en tant que Zoulous, sacrée.
Le Coup de Grâce Tardera (Julia) Une main ensanglantée sur un pelage; voilà tout ce qu'il y a à dire sur le sacrifice du taureau. Le sang du taureau couvre les doigts de cet homme, pourtant la bête n'est pas morte, son râle de souffrance retentit toujours. Tous accroupis sur l'animal, les hommes le tiennent à terre, on lui tord le cou. Je ne sais pas comment, mais j'ai aperçu, ayant été autorisée dans l'enclos, juste un instant, la main de cet homme sur la cage thoracique du taureau.
Le sacrifice du taureau (par Jonah, Killian et Adam)
Lors de la cérémonie « First Fruit and Snake Ceremony », nous avons assisté au sacrifice d’un taureau. Quand nous sommes arrivés, Khekhekhe, le plus célèbre des sangoma, faisait un discours au public constitué de sangoma, de fidèles, voisins et amis.
Les sangoma sont ensuite allés dans un enclos où se trouvaient plusieurs vaches et taureaux. Ils ont attrapé un taureau et l’ont maintenu à terre en le tenant par les cornes, les jambes. Pour commencer leur rite, les sangoma ont sauté sur le ventre du taureau et lui ont tordu le cou sans le tuer. Ils ont chanté autour du taureau et ensuite recouvert ses naseaux de boue. Les sangoma ont ensuite laissé le taureau pensant sûrement qu’il mourrait d’agonie, mais comme il s’est relevé, ils lui ont tordu le cou à plus de 180°, lui ont planté un couteau au cou et ont récupéré son sang dans une bouteille ; ce sang sera utilisé pour préparer des remèdes. Après la mort du taureau, les sangoma ont attaché la bête à un arbre avec une corde et lui ont enlevé sa peau pour ensuite la mettre à découvert dans un endroit à terre, et récupéré ses intestins pour les faire sécher avant de pouvoir les exhiber comme symbole de puissance et de force.
During the “First Fruit Snake Ceremony”, we attended to a bull’s sacrifice. When we arrived, Khekhekhe, the most famous sangoma, was talking to the public composed of sangoma, friends and families. Afterwards, the sangoma went into a pen with many cows and bulls. They caught a bull and maintained it on the muddy floor by holding its horns and legs. To start their ritual, the sangomas jumped on its stomach and twisted his neck without killing it. They sang around the suffering beast and the sangoma covered its nostrils with mud. The sangoma then left the bull, thinking it would suffocate. But, the bull got up. Immediately the sangoma held it again and twisted its neck at more than 180° and finally stabbed it in the neck and put the beast’s blood in a bottle. This blood will be used to prepare medicines. After the bull’s death, the sangoma tied it to a tree with a rope. Finally, they took off the skin to show it, and removed the intestines to dry them before exhibiting them as a sign of strength and power.