Rivages sacrés en terres Zouloue et Sakalava
The legend of Anivorano said that before it was a village. One day a man came to the village to ask for a glass of water. But no one gave water to him except one villager…
Le lac d'Anivorana
situé à 90 kilomètres de Diego Suarez est le site sacré le plus connu de la région
La légende dit que les villageois sont devenus crocodiles pour n'avoir pas voulu donner de l'eau à un étranger assoiffé.
Enceinte sacrée où se déroule les sacrifices l
Signe du rituel de passage entre l'espace profane et sacré...se dévêtir, porter un lamba et se déchausser
La légende dit que les villageois sont devenus crocodiles pour n'avoir pas voulu donner de l'eau à un étranger assoiffé.
Lac Anivorana
Légende : Un saint homme vint un jour qu’il était de passage, chercher de l’eau dans le village. Il avait soif, on refusa de lui en donner, sauf un homme qui voulut bien lui donner à boire. Il lui dit de partir de ce village, car il lui annonça qu’il allait donner à ces hommes peu aimables ce qu’ils aimaient tant, mais l’homme ne le crut pas, il voulut rester. Or, le soir même, son fils tomba malade et il dut s’en aller dans un autre village pour voir un guérisseur.
L’étranger transforma le village en lac et ses habitants en crocodiles. L’homme qui aurait dû partir n’eut pas le temps de rejoindre l' autre village et devint le crocodile qui danse, celui que l’on voit encore sortir de l’eau parfois et qui a gardé ses bijoux et qu’on surnomme Jao marainga (la force le dynamisme).
Ce crocodile serait venu danser avec les hommes lors des rituels.
Les crocodiles portent les tromba (esprits) des ancêtres.
Le rituel : enlever ses chaussures au moment de franchir la limite du doani (site sacré), mettre un lamba hoany, et venir les jours de sacrifice, les lundis et samedis. L’enceinte avec les cornes de zébu est inaccessible les autres jours)
Ce lieu, comme tous les autres sites, est interdit aux femmes indisposées.
Les offrandes se composent de miel, de rhum, de zébu, de pièces et de riz.
Ces offrandes sont données lors des « jory » au moment de faire les vœux ou alors lors des « jory » de remerciements quand le vœu a été exaucé par les ancêtres.
Un homme est responsable du lac. Ses ancêtres habitaient le village enfoui sous les eaux, cette prérogative se transmet depuis son arrière grand-père. Il la transmettra à son fils.